Elle réagissait à la diffusion de l’émission « Complément d’enquête », faisant état de fraudes dans le secteur de la rénovation énergétique, notamment en lien avec l’installation de pompe à chaleur (PAC). La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, assure que l’État sera « intraitable », mais à part ne pas payer l’aide maprimerenov qui va de ce fait léser le client qui aura été floué, on ne voit pas ce qu’elle compte mettre en place.
N’installer qu’une pompe à chaleur (Pac) dans une passoire thermique, en faisant bénéficier le client d’aides publiques telles que MaPrimeRénov’ ? C’est un cas « d’arnaque », a assuré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Le reportage de complément d’enquête montrait un ‘entrepreneur’ du bâtiment qui conseillait aux bénéficiaires de logement mal isolé d’installer une PAC. Geste contraire aux règles élémentaires en matière d’efficacité énergétique, qui imposent d’isoler correctement un édifice avant de se diriger vers ce type de système.ce que la ministre a omis de dire, c’est que depuis 1 an, les aides pour l’isolation ont chuté. En effet, la bonification (coefficient 2) de la prime CEE pour l’isolation des foyers précaires a été supprimée. Ajouté à cela la chute du prix du CEE, qui est passé de 8 à 5 €, a eu pour conséquence une baisse drastique des travaux d’isolation de mûr, de plancher et de comble. Le gouvernement a souhaité mettre en avant les équipements consommant de l’électricité plutôt que le gaz et tous les efforts ont été orientés dans ce sens, au détriment de l’isolation. Il n’est pas rare de voir des maisons équipés de PAC toutes neuves avec des fenêtres en simple vitrage. C’est une aberration bien connu des spécialistes et c’est un vrai retour en arrière. Il y a quelques années, les bouquets travaux financés grâce au CITE de 30%, permettaient de mener à bien des projets multi travaux.

La ministre considère d’ailleurs comme nécessaire de maintenir des aides pour l’installation de pompes à chaleur en tant que geste unique, mais en suivant la philosophie de ne passer à l’acte que quand l’isolation le permet. « Un logement correctement isolé peut parfois gagner de 30% à 40% sur sa facture d’énergie en changeant l’appareil de chauffage, assure-t-elle.

« Ce que vous mettez en évidence est absolument inadmissible, pour les Français qui ont recours à ces margoulins, et pour les finances de l’État », assène par ailleurs la décideuse. « Nous serons absolument intraitables par rapport à ces brebis galeuses qui jettent le discrédit sur toute une filière. »
La ministre a enfin assuré que la priorité des pouvoirs publics était à présent d’encourager aux rénovations globales, par une amélioration des aides, notamment.
Que de vœux pieux… mais la réalité est malheureusement bien différente que ce qui est annoncé.
Au sein de Cnergie, nous recevons tous les jours des appels de personnes en détresse, de pauvres bénéficiaires en précarité, âgées, ne sachant utilisé correctement les plateforme comme celle de l’ANAH, à qui ont a vendu des chaudières biomasses à plus de 28000 euro, ou encore des PAC à 18000 €.  Ces « pauvres » personnes flouées par des margoulins, qui ne gèrent même pas la demande de prime CEE ou d’aide maprimerenov. Ces gens sont obligés d’emprunter à la banque pour financer leur rénovation énergétique. Ils ne reçoivent pas l’aide de maprimerenov tant attendue, parce que le contrôle n’a pas eu lieu. Forcément, la société qui doit faire le contrôle a pris un rdv ais n’est jamais venu. C’est tout le processus qui est « malade ». La complexité du dispositif d’attribution d’aide laisse un grand nombre de nos concitoyens sur le carreaux. Même les artisans fuient les certifications.
Il est temps que notre gouvernement assume de s’être trompé, et revienne à un système de crédit d’impôt plus simple.
Par |2023-10-09T15:08:52+02:003 mars 2023|Logement, Travaux|0 commentaire

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