1 foyer sur 10 en France, soit, plus de 3 millions de ménages, était en précarité énergétique ? Selon la définition. cela veut dire que ces foyers ont consacré plus de 8 % de leurs revenus à regeler des factures énergétiques de leur logement selon l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).

« Cet indicateur reste stable mais ne tient pas compte de la situation des plus pauvres », explique l’observatoire qui réunit des partenaires, tel que l’Agence de la transition écologique (Ademe), l’Agence nationale de l’habitat (Anah), Amorce, le Réseau pour la transition énergétique (Cler), la Fondation Abbé Pierre, ou encore EDF, Engie et Total.

L’ONPE estime que « la précarité énergétique risque de s’intensifier en 2020 et 2021, avec des difficultés plus importantes en période de confinement pour les ménages précaires ».

Pour évaluer la précarité, l’ONPE s’appuie sur deux indicateurs : un indicateur économique basé sur le taux d’effort énergétique et un indicateur basé sur le ressenti du froid.

Le taux d’effort énergétique, estimé par le ministère de la Transition écologique, « stabe en 2019 après une hausse en 2018 », note l’ONPE. L’observatoire ajoute que « l’amélioration sensible des performances d’une partie des logements et des équipements de chauffage participe à cette légère inflexion ».

Quant au ressenti du froid, l’ONPE signale que « 14 % des Français déclarent avoir souffert du froid au cours de l’hiver 2019 », un chiffre en hausse par rapport à l’année précédente. En cause, le manque d’isolation des logements. Et pourtant, l’offre coup de pouce isolation ainsi que l’aide de l’action logement ont permit a des centaines de milliers de logements de bénéficier de travaux permettant de limiter le ressenti au froid.

Nous espérons que 2020, verra une amélioration de ces chiffres et que la baisse du chiffre des passoires thermiques sera bien réelle.